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C’est tellement ‘Queer’ :
Pour Randy Harrison : être un modèle ; pour Thea Gill : être nue ; et pour Scott Lowell : être mélancolique.
Par Mary DAMIANO
Vendredi 9 avril 2004
traduit par bl4de

Personne ne peut le nier, la télé gay, c’est ‘hot’. Aujourd’hui, il y a des séries gay, des sitcoms gay, et des talk shows avec des présentateurs gay.
Mais lors de la première de ‘Queer as Folk’ il y a quatre ans, le paysage de la télé gay se résumait à un ‘Will & Grace’ gentiment asexué et au personnage gay occasionnel ici et là.
Cette série audacieuse, parfois choquante, de ShowTime, a donné à la télé gay un nouvel aspect. Et a permis à ShowTime de connaître le plus grand succès que la chaîne ait jamais réalisé.
Presque instantanément, elle fut à la fois acclamée et diffamée, devenant une série que les gens adoraient ou détestaient. Les scènes de sexe explicites, et ce que certains décrièrent comme une vision réductrice du style de vie gay, étaient autant d’obstacles à ce que la série soit, dès le début, prise au sérieux.
Mais Queer as Folk les a supportés, et en a profité pour prendre en maturité.
La majorité des acteurs de ‘Queer as Folk’ est descendue à South Beach le 26 mars, première étape d’une tournée nationale de promotion de la quatrième saison de la série. Les acteurs Randy Harrison, Thea Gill et Scott Lowell ont pris le temps de parler de leur rôle, des challenges que présente la série, et de la manière dont ‘Queer as Folk’ les a changés.

Randy Harrison : pas un modèle
Le manque de distinction opéré par le public entre l’acteur et son personnage est ce qui a été le plus difficile pour Randy Harrison, le jeune acteur gay qui joue Justin Taylor, jeune personnage qui atteint la majorité dans la série.
Le public le perçoit largement comme l’incarnation de la jeunesse gay en Amérique, mais Harrison n’est absolument pas de cet avis.
« Je ne suis pas un modèle. » dit-il. « Je sais que les gens confondent Randy et Justin, mais désolé, ce n’est pas mon problème. Randy ne ressent pas l’obligation d’être un modèle et n’en sera jamais un. »
Bien qu’Harrison soit acteur depuis l’âge de six ans, il ressent son travail dans ‘Queer as Folk’ comme une success story qui lui serait arrivée du jour au lendemain.
Le jeune acteur avait seulement 23 ans et sortait fraîchement de l’université lorsqu’il atterrit sur le rôle de Justin, le petit jeune de 17 ans, qui tombe raide amoureux de Brian Kinney, joueur sexuel interprété par Gale Harold.
Les scènes entre Justin et Brian sont les parties centrales et les plus crues de cette série pleine de moments explicites.
Harrison se moque de ceux qui lui disent qu’ils l’ont vu nu.
« Quand les gens disent ça, je pense ‘Non, c’est faux’. » dit-il. « Tu n’as aucune idée de ce que c’est qu’être nu dans une chambre avec moi. »
Harrison dit que la plus grande difficulté lors du tournage des scènes intimes avec Gale Harold est qu’ils ont du mal à garder leur sérieux.
« Maintenant, on commence à rigoler en plein milieu parce qu’on se sent stupide, à s’agiter l’un contre l’autre sans raison. » dit-il.
Sa plus grande inquiétude est d’être exploité, et de savoir dans quelle mesure la nudité et le sexe font partie intégrante de l’intrigue, du personnage et de la série.
Dans la saison qui arrive (saison 4, NdT), Thea Gill, qui incarne Lindsay Peterson […] prend des mesures extrêmes afin d’obtenir les bonnes grâces d’un artiste pour sa galerie.
« C’est clairement ce qui attire l’attention sur la série, donc naturellement ils vont en faire grand bruit. » dit Harrison. « C’est frustrant parce que tu as toujours peur qu’on profite de toi. Et tu sais qu’il y a un quota de sexe dont ils ont besoin. C’est stupide mais accidentellement, tu vas entendre : ‘Il nous faut plus de cul de Justin dans cet épisode.’ »

Thea Gill : libérée par Lindsay
Avant ‘The L Word’ (série de ShowTime dont les personnages principaux sont lesbiennes, NdT), Thea Gill et Michelle Clunie étaient le couple lesbien. En tant que lesbiennes amoureuses dans ‘Queer as Folk’, Gill et Clunie décrivent l’une des rares relations lesbiennes que l’on peut voir de manière régulière et épisodique à la télévision.
Pour Gill, cela a été une libération. L’actrice, native de Vancouver, remercie ‘Queer as Folk’ de l’avoir aidée à surmonter certaines de ses insécurités professionnelles et personnelles.
« La série m’a permis de m’ouvrir aux autres comme jamais auparavant. » dit-elle. « Cela m’a donné beaucoup de courage pour exprimer mon avis. »
‘Queer as Folk’ a également libéré l’actrice physiquement. Bien que Lindsay et Melanie représentent une force stable dans ‘Queer as Folk’, elles ont droit, elles aussi, à leur part de scènes d’amour juteuses.
Pour Gill, se mettre à nu devant la caméra, l’équipe, et des téléspectateurs parmi lesquels figure sa famille, n’est pas facile.
« C’est une pression énorme pour les acteurs que d’être à l’aise devant la caméra. » dit-elle. « S’exposer physiquement et montrer son corps dans son intégralité sans aucun vêtement, c’est un facteur très intimidant. Pour moi, c’était un grand saut à faire. En fait, ça m’a libérée physiquement et je me sens mieux dans ma tête et dans mon corps que jamais. »
Maintenant que le personnage a aidé l’actrice à se libérer, Thea Gill voudrait lui retourner la faveur.
« J’aimerais qu’elle surmonte toutes ses insécurités compliquées, qu’elle se pose et sache finalement ce qu’elle veut faire de sa vie. » dit Gill. « Je veux la voir faire quelque chose qui la passionne. »

Scott Lowell : un portrait honnête de l’addiction
Peut-être plus que n’importe quel autre personnage de ‘Queer as Folk’, Ted Schmidt, incarné par Scott Lowell, a connu le plus de hauts et de bas.
Ted a fait une overdose accidentelle, un coma, perdu son empire du porno sur le net, et a souffert des conséquences d’une spirale descendante dans les drogues, l’alcool et le sexe.
« Ted est passé par toutes les moulinettes possibles et imaginables, » dit Lowell. « Je suis honoré que les producteurs m’aient confié de telles choses, en particulier lors de la dernière saison (saison 3, NdT) avec l’addiction à la drogue. »
Scott Lowell, qui incarne Ted Schmidt, marche sur des œufs lorsqu’il dit à des fans qu’en réalité, il est hétéro. Non seulement il n’est pas gay, mais il est carrément mélancolique.
Le portrait fidèle dépeint par Lowell de la descente de Ted dans l’addiction lui a valu une nomination aux Prism awards, décernés par l’Entertainment Industries Council, qui reconnaît les descriptions réalistes de l’usage de drogue, alcool et tabac.
« C’est un problème tellement dangereux, surtout dans la communauté gay. Ce sont les gens comme Ted qui tombent facilement là-dedans : des gens qui ont des problèmes d’estime de soi, qui veulent être appréciés et se sentir beaux. »
Lowell comprend la douleur de Ted. Lorsqu’il vivait à Chicago, il se sentait attirant et ses rendez-vous galants se succédaient.
Mais lorsqu’il a déménagé à Los Angeles il y a six ans, tout a changé. Dans une ville de gens ultra beaux et puissants, Lowell était vu comme un débile, casté comme un débile, et pire que tout, commençait à se sentir débile.
« Los Angeles est comme un grand club gay, » dit-il. « C’est un monde où la jeunesse, la beauté et la richesse sont des choses estimées, et si vous n’avez pas ces choses, vous ne comptez pas. »
A travers cette expérience, il est capable de comprendre ce que Ted ressent.
Lowell gère la question de son orientation en tant qu’hétéro avec humour, en disant aux gens que non seulement il n’est pas gay, mais qu’il est carrément mélancolique.
En plus de lui fournir la chance d’incarner un personnage intéressant, ‘Queer as Folk’ a apporté à Lowell une notoriété dont il dit n’avoir jamais rêvé, incluant un site web qui lui est dédié et une convention annuelle pour ses fans, la Sco-Lo Con.
Bien que Lowell soit impressionné et flatté par la manière dont les fans ont accueilli à la fois lui et la série, il reste incrédule face à la réaction des gens.
« Je fais partie de ce rouleau compresseur qu’est ‘Queer as Folk’, mais c’est difficile lorsque les gens tremblent et pleurent quand on les rencontre. » dit-il.



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